« Les voleurs d'énergie »

note et commentaires de lecture

par Rieul Techer, source : https://twitter.com/ryu5t/status/1088364967907098625

“Les voleurs d'energie” Aurelien Bernier (morceaux choisis d'une enquête tte energie des cycles des modalités de gestion de l'energie aboutissant aujourd'hui à une privatisation croissante du secteur) energie-rieul.jpg

1/ illusion technologique ou comment, notamment les compteurs commimunicants, sont des outils de liberalisation accrue de l'energie : “ils constituent un cheval de Troie du processus de #libéralisation des energies de réseaux” energie-rieul-1.jpg

2/ néocolonialisme ou comment étendre le champ des gestions par le marché et de marchandisation de l'énergie electrique au travers des politiques développement énergétiques #enr : “Avec les énergies renouvelables, il s'étend simplement un peu plus” energie-rieul-2.jpg

3/ déintegration verticale ou comment facilité l'entrée progressive des énergies de réseaux dans des dynamiques de concurrence. Cela permet la “socialisation des pertes [activités de reseau] ” et la “#privatisation des gains [activités de production et de fourniture]”

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4/ “l'énergie un bien commun” : “une propriété publique gérée démocratiquement” ou comment favoriser (ou pas) une réappropriation - citoyenne ? publique ? - démocratique de l'energie. Je questionne la pertinence d'une gestion en bien commun au prisme d'une propriété publique.

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5/ Je ne suis pas en accord avec la conclusion principale, qui pourrait s'intituler “Vers une nationalisation-socialisation de l'énergie”, même si je partage tout a fait et en grande partie le travail et l'analyse historique.

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6/ cette reponse me semble tout aussi binaire (extreme - non pas radicale) que le processus ideologique total de privatisation /liberalisation de l'énergie , notamment ds 1 contexte de politique publique où 1 certain usage d'1 certain type de démocratie parait antidemocratique

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7/ il y a comme une impossibilité à penser en dehors du cadre duel Public/Privé- de maniere reductrice Etat/entreprise - avec 2 hypotheses fortes : 1. que nationalisation devrait aller de pair avec socialisation et dc que l'etat en tant superstructure politique est social

8/ … a savoir *issu, garant et redevable (accountable) vis à vis des citoyens qui l'ont elu*; 2. que la force publique, ici notamment au sens d'Etat, est stable et long-termiste.

9/ A ce désaccord j'aimerais apporter des elements de discussion : 1. l'illusion technologique n'est autre que la négation de la complexité et la structure fondamentalement politique de nos infrastructure(s) notamment énergétiques ;

10/ 2. La technologie et la technique sont politique(s) , je questionne par consequent la construction politique (démocratique ?) de nos systèmes sociotechniques , par ex. : Les compteurs communicants ne pourraient-ils pas être moyen d'appropriation démocratique de l'energie?

11/ 3. A une vision duale de la construction politique du monde ( public/ privé) , j'oppose une entrée plurielle, a minima tri voir quadripartite : public, privé, nature (#nature pouvant etre scindé entre “ humain / citoyen” et “ environnement / nonhumain”)

12/ De fait , 4. à une entrée par le bien commun géré démocratiquement au travers d'une propriété publique, il semble intéressant d'approcher la gouvernance de l'énergie comme un gouvernement démocratique par les communs

13/ le coeur d'une demarche par les communs s'inscrit dans les modalités de définition et la construction de règles/lois hybrides dans le cadre de communauté(s) biotique par la médiation (ce n'est pas de moi et en cela je rejoins @Calimaq https://scinfolex.com/2019/01/10/communs-non-humains-1ere-partie-oublier-les-ressources-pour-ancrer-les-communs-dans-une-communaute-biotique/)