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Note sur les libertés et l'œuvre

« Freedom is from something. What are you to be free from? Obviously, you must be free from the person you take yourself to be, for it is the idea you have of yourself that keeps you in bondage. » Nisargadatta Maharaj

Pour un œuvre donnée, individuellement produite ou collectivement composée, la différence entre les licences libres (voir aussi FOSS/FLOSS) n'est pas vraiment de savoir combien de libertés elles accordent mais qui obtient ces libertés.

Par exemple, les licence GPL/AGPL se concentrent sur la liberté de l'utilisateur final, MIT/BSD se concentrent sur la liberté des développeuses et développeur, et les licences Apache/MPL visent à trouver un compromis entre ces deux précédentes approches.

Il semble également que GPL et AGPL essaient d'offrir à la plupart des développeurs et développeuses la plupart des libertés, puisque in fine, les utilisateurs sont incités à devenir contributrices et contributeurs actufs voir développeurs et développeuses.

Les licences MIT et BSD sont conçus pour maximiser le gain pour les corporations (toutés deux sont nés dans des Universités américaines qui, d'une certaine manière, redonnent à l'industrie qui leur fournit la plupart de leur financement).

La différence est donc profonde et pratique.

Déclarer que cette articulation et mise en tension serait uniquement une question de philosophie est un discours politique. Et politique alors se pose la question de propagande contre qui ou pour qui ?

Une démarche active et forgeronne

  1. désambiguiser le mot « libre ».
  2. éviter le “open”
  3. standardiser ce qui est attendu par FOSS / FLOSS.
  4. se prononce toujours /fɔs/
  5. complèter avec la “Culture libre

Y adjoindre systèmatiquement :

  • 0. Liberté d'utiliser la source et les artefacts.
  • 1. Liberté d'étudier la source.
  • 2. Liberté de partager la source
  • 3. Liberté d'améliorer la source.

Des personnes, des individus socialement influés, utilisent FLOSS et free/libre ou simplement Libre parce qu'il s'agit d'éthique et de liberté ?

Il ne s'agit alors pas du code informatique ou code de lois ou code social, mais des personnes qui l'écrivent et l'utilisent.

Des liences MIT/BSD sont parfois prondément Libres, parfois non (lorsqu'elles sont refermées par des contraintes ajoutées), une licence GNU n'est parfois pas libre lorsqu'elle est obscurcie et naïvement interfacée (donc personne ell ne peut permettre d'utliser sources et artefacts).

Il est possible alors d'envisager que l'accès au code source n'est qu'un effet secondaire de la liberté d'utiliser et de modifier les œuvres, outils.

Notre problème, et celui de nos productions qui découlent de nos volontés, se tient debout face à notre souhait, face à notre désir d'être libre ; je souhaite être libre.

“Realization is of the fact that you are not a person. Therefore, it cannot be the duty of the person whose destiny is to disappear. Its destiny is the duty of the one who imagines himself to be the person. Find out who he is and the imagined person will dissolve.” Nisargadatta

En lieu et place de Au lieu de « logiciel ou œuvre libre (et de source ouverte) », serait-ce « de source libre (et ouverte) du logiciel ou de l'œuvre » qu'il convient alors d'employer ?

Voir également

pages/norae/gouvernance_note-libertes-oeuvres.txt · Dernière modification : 2021/08/06 11:05 de xavcc